De nombreuses personnes souffrent de problèmes de vessie. Dysurie, inflammation, incontinence urinaire, vessie irritable…, dans tous les cas, dès que les signes se manifestent, il s’impose de se rendre chez un médecin. Au début, on ressent souvent des envies trop fréquentes d’uriner, des pressions dans le bas du ventre. Et avec le temps, les symptômes peuvent aller jusqu’à l’apparition de sang dans le pipi. Quelles sont les causes de ces troubles ?
La dysurie
Définie comme une anomalie au niveau de l’évacuation de l’urine, la dysurie se manifeste généralement à cause d’un dysfonctionnement de la vessie. Elle peut également se présenter lorsqu’un obstacle se trouve dans le canal excréteur.
La vessie joue deux rôles bien distincts. D’un côté, elle stocke l’urine, d’un autre côté, elle agit comme un muscle qui se contracte pendant l’évacuation. La dysurie apparaît lorsque la contraction devient insuffisante pour conduire à une vidange complète de la vessie. Selon les analyses des scientifiques, ce phénomène se produit quand la vessie s’avère trop atone ou distendue après une obstruction sous-jacente modérée. Si vous souffrez d’une maladie des valves urétrales ou du col vésical, vos chances d’échapper à la dysurie diminuent. Certains individus en sont aussi atteints s’ils présentent une affection neurologique.
Il arrive qu’une sclérose du muscle vésical perturbe la contraction. Cela se produit en cas de cancer de la prostate ainsi que d’altération suite à une chimiothérapie ou une radiothérapie effectuée au niveau de la vessie.
Il existe en ce moment différents médicaments qui permettent une restauration du tonus musculaire de la vessie. Pour prévenir cette forme de maladie, n’hésitez pas à en savoir davantage en allant sur ce site.
L’inflammation de la vessie (cystite)
La cystite, c’est une infection urinaire qui surgit dans la plupart du temps au niveau de la vessie. Dans plus de 90 % des cas, les médecins affirment qu’elle provient d’une bactérie nommée « Escherichia coli ».
Les femmes restent les plus touchées par ce trouble. L’orifice externe de l’urètre que l’on appelle « méat urinaire », le vagin ainsi que l’anus s’avèrent trop proches. De plus, l’urètre d’une femme semble plus court par rapport à celui d’un homme. Cette proximité entraîne une altération des germes sur les deux orifices durant les mictions malgré un nettoyage fréquent.
Les rapports sexuels peuvent en même temps déclencher l’infection urinaire, particulièrement chez les femmes sujettes à des cystites à répétition. Ainsi, après chaque rapport, il est recommandé d’uriner, de vider entièrement la vessie. Cela aide à se débarrasser des bactéries présentes dans l’urètre.
L’usage de diaphragme favorise l’infection puisqu’il gêne l’évacuation de la vessie et qu’il risque de modifier la flore bactérienne à cause de l’application d’un gel spermicide. C’est la même chose avec les autres types de contraceptifs locaux.
La ménopause et la grossesse font également partie des facteurs de cette maladie. Après 50 ans, le corps change. La carence en œstrogènes provoque la formation des cystites, puis le prolapsus génital d’une femme âgée n’arrive plus à vider la vessie. Par ailleurs, durant la conception, la vessie se compresse par l’utérus, favorisant une stase urinaire qui ne disparaît que quelques mois suivant l’accouchement.
Afin de récupérer vite après un accouchement, les spécialistes conseillent d’essayer de perdre du poids naturellement. Par exemple, suivez un régime équilibré adapté à votre santé et à celle de votre bébé. Dans le but de se débarrasser des graisses du ventre, utilisez une ceinture abdominale. Plus votre silhouette se remet vite, plus tous les organes se reconstituent.
Chez les hommes, malgré que les cystites soient rares, elles proviennent de certains troubles de la prostate à 50 ans.
L’incontinence urinaire
L’incontinence urinaire touche tout le monde, homme ou femme, jeune ou âgée. Se manifestant de manière soudaine, les victimes suivent des traitements médicamenteux avec des effets diurétiques.
Les facteurs qui causent ce trouble varient d’une personne à une autre, mais dans la plupart des cas, il est dû à :
- Un manque d’élasticité des muscles pelviens ou un dysfonctionnement du sphincter urinaire. Ce qui empêche le col de la vessie de remplir son rôle ;
- La présence d’une substance qui bloque la voie de sortie de l’urine dans la vessie ;
- Un spasme des muscles qui se situent sur la paroi vésicale ;
- Une absence d’activité des muscles qui constituent la paroi vésicale ;
- Une augmentation brusque ou anormale du volume de l’urine ;
- Quelques problèmes fonctionnels.