Pour trouver du travail, formez-vous ! D’ailleurs, cela s’adresse aussi aux gens qui souhaitent se professionnaliser dans les jeux vidéo. À l’origine, ces derniers étaient surtout à vocation ludique, pour les enfants et les adolescents. Mais au fur et à mesure de leur évolution, les adultes ont été de plus en plus attirés par le phénomène. Certaines personnes sont même payées aujourd’hui pour jouer. Dans cet article, nous allons voir s’il est possible d’en faire un vrai métier.
Situation du eSport
Le sport électronique est en plein essor actuellement. Effectivement en 2018, le marché du eSport a rapporté un chiffre d’affaires de plus de 900 millions de dollars dans le monde et plus de 20 millions de dollars pour la France. Ces chiffres démontrent bien que c’est un marché extrêmement porteur.
Par ailleurs, de nombreux évènements internationaux permettent aux joueurs du monde entier de s’affronter sur les jeux vidéos les plus populaires, l’un des exemples les plus marquants étant la coupe du monde Fortnite qui a promis 3 millions de dollars pour le vainqueur. Mais en dehors des vainqueurs, d’autres joueurs peuvent également faire l’objet de convoitise par de grandes sociétés.
En effet, les joueurs ayant une bonne notoriété peuvent servir d’ambassadeurs de puissantes marques. Le joueur français Bora Kim en est l’un des meilleurs exemples. Il est rémunéré par la société Riot Games pour promouvoir le jeu League of Legends dans le monde.
Pour cela, il s’assure de mettre ses parties et ses sessions d’entrainement dans sa chaine de streaming et sur les différents réseaux sociaux. Et vu les rémunérations offertes, la promotion de jeux vidéo ne peut qu’être un métier d’avenir.
La marche à suivre pour devenir professionnel
L’eSport est de plus en plus populaire et pour organiser des tournois, il n’y a pas de besoins d’immenses infrastructures comme pour les sports classiques. Cette facilité d’accès à moindre coût permet d’affirmer que le nombre de professionnels ne peut qu’augmenter dans les prochaines années.
S’il a énormément de passion, un joueur peut très bien devenir professionnel du eSport. Tout d’abord, il doit choisir un type de jeux bien précis.
En effet quand on veut faire carrière, il est très difficile de jongler entre différents jeux. C’est comme si par exemple on voulait être basketteur, mais que l’on passe beaucoup de temps à jouer au foot. Il faut savoir se spécialiser sur un jeu en fonction de ses compétences et de ses goûts personnels.
Ensuite, il faut savoir que le matériel qu’on utilise est déterminant dans les résultats des grandes compétitions. En effet, comme les concurrents sont tous de grands joueurs, ce sont les performances de leur équipement qui apporte un énorme boost à leur niveau de jeu. C’est pourquoi il convient d’être bien équipé afin d’avoir les garanties d’un bon résultat.
Les challenges comme le tournoi Apex Legends à 500 000 $ peuvent voir participer de nouveaux joueurs s’ils sont suffisamment rodés. Et ici, la passion seule ne suffit pas. Il faut procéder à des heures d’entrainement.
Un joueur professionnel passe environ 10 heures par jour à s’entraîner donc pour essayer de le devenir, il faut en faire encore plus. Cet entrainement intensif a pour but de connaitre de connaitre parfaitement les jeux et de se familiariser avec son équipement. La détermination est la clé pour passer des niveaux supérieurs dans les classements eSport.
Dans les jeux en équipe, les coachs et les managers engagent souvent de nouvelles têtes en regardant les classements. Il faut alors faire en sorte de figurer dans le haut de tableau pour espérer intégrer une équipe de grande envergure.
Dans le cas des jeux en solo, en plus de devoir être au top niveau, il faut aussi travailler son image de marque. Il faut se montrer sur les réseaux sociaux pour augmenter son audience et également créer une chaine de streaming. En effet, les chaines de streaming rémunèrent les joueurs en fonction du nombre de vues sur leurs vidéos.
De plus, les sponsors sont en permanente observation de ces chaines pour trouver de nouveaux ambassadeurs.